나의 해방일지
Année : 2022 Nombre d’épisodes : 16
Appréciation : 4+ / 5 Scénariste : F JTBC
Note perso : Tellement nunchi ! Tellement triste mais tellement vrai. Une pépite en mode asiatique.
Thème : Amours, vie quotidienne, lassitude, suicide… Vie à la campagne vs vie à SEOUL.
Ce sont les histoires des vies très ordinaires d’une fratrie de 3 : une femme de 39 ans (Yeom Mi Jeong ), un homme de 35 (Yeom Chang Hee) et la cadette de 30 (Yeom Gi Jeong) et de tous les personnages qui gravitent autour d’eux. Ils habitent chez leurs parents agriculteurs à DANGMI – SANPO et travaillent à SEOUL (1 h 30 de transports en commun, donc 3 h par jour !). Ils sont célibataires et dépressifs à cause de leurs routines qu’ils jugent invariables et ennuyeuses. Train / boulot / Soju / Dodo ! Les champs le dimanche ; il faut bien aider les parents qui ne sont plus tout jeunes ! Chacun essaye à sa manière de rendre sa vie et son futur plus intéressants tout en se posant des tas de questions existentielles et très « contre performance » coréenne. Un mystérieux inconnu, qui se fait appeler uniquement M Gu, est arrivé un jour dans leur vie car il a été embauché par leur père. Il ne parle pratiquement pas, boit énormément, mais force l’admiration de leur père par son travail. Donc le leur.
Ce drama c’est un film de 16 h, sans actions “crève écran”, sans triangle amoureux ! Si vous cherchez quelque chose de léger à regarder, passez votre chemin. Mais si vous voulez entendre de magnifiques phrases sur la vie, alors accrochez-vous et regardez tous les épisodes. C’est tellement nunchi, tellement coréen. En plus, très bien joué par chacun des acteurs. Tout en retenue. En pudeur. 0 action ou presque, mais que de beauté. On passe tour à tour dans la bataille intérieure de chacun d’entre eux. Leur quotidien, n’a rien que de très ordinaire et pourtant. Ce drama propose des autres points de vue, des autres perspectives. Il semble être d’une tristesse sans nom. De quoi se noyer tellement ce qu’il évoque est vrai.
Si on n’est pas sensible à ces ambiances là, on peut avoir l’impression qu’il ne se passe rien, que c’est d’une lenteur inutile et que c’est nul. Mais en fait tout est là ! Dans cette pseudo fadeur, dans cette façon de filmer, de jouer. Et c’est tellement asiatique. De la même veine que « Les délices de Tokyo ».
Comment faire pour que sa vie devienne intéressante ? A 30 ans et même plus vieux. Est-ce que la réussite et l’argent sont vraiment le summum ? Est-ce que l’amour est un passage obligé ? La solution à tout ? C’est quoi être heureux ? Doit-on forcément être en couple et avoir des enfants pour être heureux ? Et si on l’est, comment le rester sans abnégation totale de soi ?
Il y a des répliques magnifiques. « C’est quoi le bonheur ? Une somme des quelques secondes où j’ai été heureux. Si j’arrive à 5 min par jour, j’ai passé une journée heureuse dont je peux me rappeler ! ».
“Chacun de nous est une pièce d’un won et à nous tous, nous formons une montagne qui ne bouge pas. 7.7 milliards d’humains sur terre, mais combien vivent vraiment ?».
Pourquoi vivre sa vie et comment ne pas la perdre ? Ces questions sont universelles et intemporelles.
Chaque personnage touche le fond. On se dit : “ça y est il va faire le grand saut !”, en particulier M GU (quel acteur !). Mais non, ils finissent toujours par donner le coup de pied, presque malgré eux, par instinct, qui les ramènent à la surface.
Si vous continuez de lire à partir de là,
vous allez connaître le reste de l’histoire ! On vous aura prévenus ! ;o)
Finalement, le club exigé par l’entreprise de la cadette sert de thérapie et de fil conducteur, d’où le titre du KDrama. Les différents membres des couples deviennent de vrais étais les uns pour les autres. La vénération est un booster : « OK. Essayons ! Avançons pas à pas. Un jour après l’autre.».
Fin :
Se passe-t-il quelque chose ?
Oui et non. Tant que ce n’est pas fini, ce n’est pas fini ! Tant que y’a d’l’envie, y’a d’la vie !
Chacun des personnages semble avoir trouvé quelque chose qui lui donne la force de continuer encore et encore, un jour après l’autre, pas à pas, petite réussite par petite réussite.
GI JEONG semble trouver un sens à sa vie au travers de sa vénération pour GU. GU semble vraiment vouloir arrêter de boire et changer sa vie en vénérant GI JEONG (pour “vénérer” il n’y a qu’en regardant que vous pourrez comprendre !). CHANG HEE trouve, grâce à son “destin”, une manière de pratiquer sa vocation : employé de pompes funèbres ! MI JEONG semble accepter de vivre son amour pour le père divorcé et finalement prête à supporter sa fille et ses tantes !
Scènes : saut de la ravine par M GU. La lumière « verte » dans la chambre. Le saut de CHANG HEE dans les bras de M GU pour la voiture. Le taiseux de père et le départ de la mère. Les amis d’enfance, toujours là.
Mad in Palou P MEP VI /22
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