C d’une A. Art. 3.3 : Le sceau coréen : le dojang.

Chronique d’une adjoumoni 아주머니 qui apprend plein de choses en regardant des KDrama. Article 3.3.

Pourquoi utiliser un sceau pour signer certains documents ? Ou comment le 도장 dojang reste encore la signature officielle.

Pour être complet sur les noms coréens, il nous faut parler parler du sceau coréen ou 도장 dojang.

En 1945, le taux d’alphabétisation des coréens était de 22 % (contre 90 % en France à la même époque). Le dojang était donc indispensable. Aujourd’hui, bien-sûr, la situation a changé (99 % de la population sait lire et écrire) mais recevoir, ou aller concevoir, son premier dojang lorsque l’on devient adulte, reste un moment important.

La plupart des Coréens possèdent un sceau personnel et considèrent que son apposition sur un document lui confère un caractère plus officiel.

Même si la pratique se perd petit à petit au profit de la signature manuscrite, (la facilité de fraude apportée par la gravure assistée par ordinateur pourrait remettre en cause la survie de cet usage traditionnel), on voit encore dans les KDrama que le dojang est exigé comme unique garant accepté de l’identité de la personne (pour les livrets, les ventes de biens immobiliers, sur les actes de mariage, de divorce, de transactions financières, …).

Pour les particuliers, le sceau de base est petit et rond. L’encre utilisée pour cette signature est très souvent le rouge (pâte rouge et un peu collante, à disposition dans les banques et administrations). Il est rangé dans un petit étui dédié. Enfin, on peut faire graver son dojang (voire le faire soi-même) partout ou presque à SEOUL et ailleurs.

Voilà pourquoi, et ce n’est pas un hasard, j’ai choisi de me nommer PALOU en Hangeul, donc en 2 syllabes ! Et pour la petite histoire, bien qu’à priori simple à transcrire, j’ai essayé plusieurs manières de l’écrire avant de choisir celle de ma signature et ainsi, de pouvoir réaliser mon dojang (que vous pouvez voir à la fin de chacun de mes articles !).

Mad in Palou P VI / 2022

Toutes ou presque, mes sources sont citées dans la chronique « SACERDOCE ».